Environ 15 % des personnes ayant eu un infarctus risquent de récidiver dans l’année.
La modification de l’aspect de la plaque d’athérome (le gras qui se fixe sur les vaisseaux) entraîne un processus d’inflammation.
Au comprend pourquoi de nombreux cardiaques sont angoissés et ont peur de la mort subite. (Les autres peuvent aussi mourir mais ils n’y pensent pas).
Surtout que la personne qui a fait un infarctus, est aussi « traumatisé sur le plan psychique » que l’accidenté (avec son syndrome post-traumatique): brutalement douleur-15-SMUR-Coronarographie puis maintenant on peut sortir de réa quelques heures après et se retrouver avec médicaments, régime, changement de mode de vie. C’est brutal. Peu vont ensuite en centre de rééducation.
Pour lutter contre l’inflammation, le cardiologue en plus des méthodes immédiates de désobstruction prescrira un anti-inflammatoires à vie : l’aspire à très faible dose.
Dans ce cas, pourquoi ne pas donner à tout le monde de l’aspirine pour éviter l’infarctus. Non car le risque d’hémorragies (digestives) est plus important que d’avoir un problème au cœur.
A ce propos, rappelons que « l’inflammation » et les phénomènes d’immunité sont à l’origine de nombreux problèmes médicaux et que nous en sommes au début des découvertes.
De même connaissez vous « le deuxième cerveau »…c’est le tube digestif avec son stock de microbes. La aussi plein de découvertes: genre quelqu’un qui a une flore microbienne différente risque une maladie inflammatoire du colon (Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique) ou un obèse n’a pas les même bébêtes dans son tube digestif. A quand la « merdothérapie »?